Festival du film d’architecture « Vivre l’utopie ? »
mercredi 07.12 au dimanche 11.12
Centre Culturel André Malraux – Scène Nationale de Vandoeuvre-lès-Nancy
Rue de Parme, 54500 Vandoeuvre
[expand title= »Lire la suite… »]
Depuis des siècles, l’architecture sert les utopies politiques et sociales. Cette édition 2016 nous emmène à la découverte de trois d’entre elles. La première débute en 1968, à Auroville, dans le sud de l’Inde ; une ville construite de toute pièce qui voulait être le lieu d’une vie communautaire universelle où chacun vivrait en paix, dans une harmonie totale, au-delà des croyances, des nationalités et des opinions politiques, à la recherche d’un homme nouveau. La deuxième nous plonge au coeur de l’une des expérimentations de logements collectifs les plus innovantes de ces dix dernières années : le “8 House” construit dans la banlieue de Copenhague ; gigantesque village vertical qui réinterprète selon les besoins du XXIème siècle l’idéal corbuséen de la Cité radieuse, combinant bureaux, boutiques et espaces collectifs dans un même bâtiment-ville logements. La dernière nous invite à faire l’expérience, à travers un atelier-découverte, d’une réalité virtuelle appliquée à l’architecture. Faites l’expérience d’un casque dernière génération et goûtez à l’utopie du monde dématérialisé de demain. Pendant sombre de l’utopie, la dystopie, elle, sera mise en musique lors d’un ciné-concert exceptionnel produit et interprété par le duo Zombie Zombie. Philippe Madec enfin, pionnier du développement durable en urbanisme et architecture, animera une conférence sur le thème « Comment construire la ville, dans notre monde en crise ? »
> Mercredi 07 décembre 20h30
Conférence en partenariat avec l’Université Populaire et Participative de Vandoeuvre. Invité Philippe MADEC sur le thème « Comment construire la ville, dans notre monde en crise ? »
> Jeudi 08 décembre 18h30 (à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy, rue Bastien Lepage). Conférence organisée par le CCAM et l’ENSArchitecture-Nancy. Invitée Raphaële Bertho sur le thème « Epopée photographique des grands ensembles : Cinquante ans d’une politique-fiction française »
> Vendredi 9 décembre 20h00
Ouverture du festival – Projection du documentaire « The Infinite Happiness » de Ila Beka et Louise Lemoine (2015 – 85’) (gratuit)
Conçu comme un journal intime vidéo, “The Infinite Happiness” est une véritable expérience d’architecture. Le film nous plonge au coeur de l’une des expérimentations de logements collectifs les plus innovantes de ces dix dernières années : le “8 House” construit dans la banlieue de Copenhague par le jeune architecte danois Bjarke Ingels. Primé en 2011 “World best résidentiel building”, ce gigantesque village vertical réinterprète selon les besoins du XXIème siècle l’idéal corbuséen de la Cité radieuse, en combinant dans un même bâtiment-ville: logements, bureaux, boutiques et espaces collectifs.
> Samedi 10 décembre 19h00
Video Mapping en live dans l’espace bar du CCAM.
> Samedi 10 Décembre 20h
Ciné-concert – Zombie Zombie joue en live sur « L’amour existe » (Maurice Pialat – 1960 – 19’) + « Matching numbers » (Xavier Veilhan – 2015 – 14’) (Tarifs CCAM)
Le duo français Zombie Zombie nous fait l’honneur d’interpréter en live, dans la grande salle du CCAM, deux créations originales.
Nous leur avons commandé la première sur le magnifique court métrage de Maurice Pialat, « L’amour existe ». Réalisé en 1960 alors que la banlieue parisienne est en pleine transformation, Maurice Pialat y jette un regard poétique et critique. Presque 70 ans plus tard le texte et les images ont gardés toute leur pertinence.
Dans « Matching numbers », Xavier Veilhan unit ces deux entités géographiquement et stylistiquement éloignées par une ellipse cinématographique qui se libère de toute logique spatiale. En outre, il bâtit de nouveaux ponts entre l’Opéra et le monde extérieur.
Sur une musique hypnotique de Zombie Zombie, l’artiste crée un univers de rêve où des objets et des êtres insolites s’invitent à l’Opéra, y déambulent, flottent, courent, pataugent, pivotent, dansent sur des vélos…
Au lieu de s’intéresser aux représentations sur la scène, il capture le spectacle de l’architecture, des lumières diverses, de la machinerie et de ses majestueux jeux de technique.
> Dimanche 11 décembre 10h30
Projection du documentaire « Auroville, histoire d’une utopie (René Risset, 2008, 60’) + rencontre avec Christophe Aubertin, architecte à Studiolada qui a fait deux voyages à Auroville (discussion + diaporama) (Gratuit)
Fondée en 1968, Auroville, dans le sud de l’Inde, voulait être le lieu d’une vie communautaire universelle où chacun vivrait en paix, dans une totale harmonie, au-delà des croyances, des nationalités et des opinions politiques, à la recherche d’un homme nouveau. Ville expérimentale dont le nom est inspiré du philosophe indien Sri Aurobindo? Utopie du XXe siècle. En 2008, comment a évolué ce concept d’indépendance, de liberté, d’harmonie dans un pays aujourd’hui résolument tourné vers le commerce et le développement de la société de consommation. Que sont devenus ces pionniers et leurs enfants. Hélène Risser les a rencontrés en leur proposant de regarder et de commenter le documentaire que leur avait déjà consacré en son temps, Jean Pierre Elkabbach et diffusé le 26 février 1973. Le reportage alterne archives et témoignages, images comparatives entre Auroville en 1973 et les constructions modernes d’aujourd’hui. A tour de rôle, Jean Larroquette, Jean Pougault, Bernard Borg, Ange Peter se souviennent de leurs débuts il y a 40 ans et ne renient pas leur choix, conscients malgré tout des limites d’une telle organisation qui ne comprend pas certaines vicissitudes économiques, comme par exemple, le financement des études supérieures des enfants. A Pondichéry, Gita Dolia, qui a grandi près de la « Mère », parle du rôle de gourou de Mirra Alfassa et comme ses congénères, de sa satisfaction d’avoir donné un sens à sa vie, à la recherche du bonheur. Arumugam Kothanda Raman et son épouse Kamala expliquent pourquoi ils ont choisi de vivre à Auroville. Kireet Joshi, ex-responsable de la fondation Auroville, commente son intervention de 1973 conscient que son discours pour faire évoluer la société n’a pas changé. Les uns et les autres concluent sur la volonté de poursuivre leur quête d’une richesse spirituelle et sur la joie de transmettre leur enthousiasme aux nouveaux arrivants.
> Dimanche 11 décembre, de 10h à 12h
Atelier jeune public : Construction à partir de petits modules en bois.
Gratuit dans la limite des places disponibles, réservation conseillée (capacité = 15 enfants, dès 4 ans)
> Samedi 10 décembre de 19h à 23h
Test « Architecture et réalité virtuelle » (gratuit)
Avec la sortie de casques « abordables », 2016 sera sans aucun doute l’année de l’arrivée de la réalité virtuelle auprès du grand public. L’architecture n’échappe pas à cette utopie du second millénaire, la promesse de mondes meilleurs, affranchis des contraintes du monde réel. En partenariat avec la société « Aux Frontières du pixel » nous vous proposons de venir tester la réalité virtuelle appliquée à l’architecture. Nous vous offrons la possibilité de venir essayer l’un des casques les plus à la pointe des technologies actuelles, le HTC VIVE sur deux bancs de tests encadrés par des spécialistes de la réalité virtuelle. Une occasion unique de vous immerger dans les mondes virtuels et de découvrir aujourd’hui ce qui sera surement notre quotidien dans quelques années.
+ deux expositions !
« Revoir les villes, Regards sur les villes invisibles d’Italo Calvino » Marie Amélie Raucourt & Emma Schwarb
« Souvenir d’un futur » Laurent Kronental
[/expand]