Jardin Dominique-Alexandre Godron à Nancy, du 8 juin au 19 novembre
⟀ Peut-on faire sortir une ville de terre ? Aussi abstraite soit-elle, l’expression revêt l’idée d’un rapport direct entre le matériau et sa projection ouvragée, elle décrit en un éclair imagé le rêve de tout architecte de pouvoir manipuler directement la ressource brute et la lever, la sculpter, la lisser comme un château de sable.
⟀ À l’issue d’un appel à projets remporté début 2023, le labo DTF a été invité à donner corps à cette utopie. En respectant une affinité avec l’exposition Cachettes au muséum-aquarium, qui met en lumière l’ingénierie des animaux et l’influence de leurs gîtes astucieux sur notre conception de l’habitat, le collectif s’est imaginé retourner la terre fertile du jardin attenant, et y découvrir son urbanisme.
⟀ À l’ombre d’une page de terre piquée à même la glaise, une ville se dresse dans un rapport d’échelle amusant qui transforme la pelouse du parc en livre pop-up, et déroute par ses significations multiples. Et si l’habitat des animaux sous-terrains s’inspirait de l’humain ? Connaît-on vraiment la façon dont vivent les occupants du sol sur lequel nous marchons ? À quel point peut-on anthropomorphiser notre environnement sans le dénaturer ?
⟀ Du 8 juin au 19 novembre, le jardin Dominique-Alexandre Godron accueille Terrapolis du labo DTF, un projet soutenu par la Maison de l’architecture de Lorraine et le Muséum-aquarium de Nancy qui nous renvoie, avec une poésie bienveillante mais juste, les limites de nos interactions avec la nature.
Si la photographie et l’architecture se promènent parfois dans les mêmes espaces d’expression, c’est pour leur capacité à apparaître en symétrie l’une de l’autre. La première est souvent perçue comme la sublimation de la seconde parce qu’elle en est un regard, une vision distanciée mais esthétique, un miroir sensible. Ce n’est que par des assemblages de ces regards que l’architecture se révèle dans son entièreté, avec son volume, mais aussi son sens propre.
De son expertise en CAUE, Julian Pierre s’attache à comprendre cette vision globale de l’architecture, d’un bâtiment ou d’une écologie. Et de son expérience artistique, sous les casquettes de l’enseignant à l’ESAL ou du photographe, il retire une réflexion sur ces regards portés au premier des arts, et comment les assembler, et comment exposer, puisqu’il l’a fait, les interactions que dissimule leur symétrie.
15 au 20 novembre / Nancy, Metz, Thionville et Ludres
Énigmes mortelles ou chambres secrètes, palais interdimensionnels ou pyramides dystopiques, Miyazaki, Annaud, Villeneuve… La programmation de ce 8e Festival du film d’architecture est riche de constructions déroutantes, de cet imaginaire qui a donné envie aux hommes d’élever la tour de Babel ou de tendre le viaduc de Millau. Du 15 au 20 novembre, les Architectures impossibles proposées par le musée des beaux-arts passent au cinoche!
Du dédale, on connaît l’impossible fuite, le mythe de la boucle involontaire qui nous fait revenir sur nos pas, relire notre destin, et ne se délie que par la mort ou l’envol. De Babel, on connaît l’impossible hauteur, la désorganisation du dialogue dès lors qu’on se dresse trop près du divin, la vertigineuse chute de l’orgueil. D’Escher, on connaît l’impossible réalité physique, la perspective sublimée dans sa forme infinie et allégorique, subtile jusqu’à la confusion. Les architectures impossibles sont des épreuves qui mettent au défi notre volonté, notre sagesse, notre intuition, et nous élèvent au-delà de nous-mêmes, servent de modèles à des structures qui furent autrefois irréalisables, de Gustave Eiffel à Oscar Niemeyer, du viaduc de Millau aux espaces d’Abraxas.
En acceptant l’invitation du musée des beaux-arts de Nancy à nous rapprocher de sa thématique Architectures impossibles pour habiller notre festival du film, nous avons eu l’envie de questionner les formes cinématographiques contemporaines des mythes qui rêvent ces constructions où le sensible l’emporte sur le faisable, lorsque l’imagination est une lecture directe d’un inconscient qui traduit ses fantaisies. Énigmes mortelles ou chambres secrètes, palais interdimensionnels ou pyramides dystopiques, Miyazaki et Annaud : notre programmation est riche des volumes parmi les plus imaginatifs, animés par des esprits en recherche de transcendance, d’altitude, de dépassement.
Ce 8e festival du film d’architecture est une nouvelle métaphore de ce que le premier des arts préserve de symbolique et de lyrique, avec en son centre l’incroyable fable du Roi et l’Oiseau de Paul Grimault, qui sera mise en musique par Mathias Delplanque dans un ciné-concert imaginé pour l’occasion. Trouvez votre entrée, et laissez-vous porter !
Caroline Leloup, présidente
Séances (accompagnées d’un éclairage)
15.11, Nancy, 18h École nationale supérieure d’architecture Les Visionnaires, de Julien Donada ◦ Accès libre Suivi d’un éclairage par le réalisateur
16.11, Thionville, 14h Cinéma La Scala Le Voyage de Chihiro, de Hayao Miyazaki ◦ Tarif cinéma Suivi d’un atelier stop-motion par Les Courtisans (places limitées – 03 83 17 17 23)
16.11, Metz, 14h Cinéma Klub Le Château ambulant, de Hayao Miyazaki ◦ Tarif cinéma Suivi de l’atelier Mini-univers par les Ateliers Virgules (places limitées – 03 83 17 17 23)
16.11, Metz, 20h Cinéma Klub Playtime, de Jacques Tati ◦ Tarif cinéma Précédé d’un éclairage par Gilles Marseille, maître de conférences en Histoire de l’art contemporain
16.11, Nancy, 20h Salle Raugraff Blade Runner 2049, de Denis Villeneuve ◦ Accès libre Suivi d’un éclairage par Bertille Hablot, assistante décoratrice sur des longs métrages
17.11, Ludres, 19h15 UGC Ciné-Cité Black Panther: Wakanda Forever, de Ryan Coogler ◦ Tarif cinéma Suivi d’un éclairage par Xavier Fournier, journaliste, essayiste et conférencier
17.11, Nancy, 20h Salle Raugraff Les Ateliers Loire, éclats de lumière, de Gilles Blaize La Maison de verre, de Stan Neumann & Richard Copans ◦ Accès libre Suivi d’un éclairage par Lucile Pierron, architecte et enseignante-chercheuse
18.11, Nancy, 20h30 Salle Raugraff Ciné-concert ◦ Accès libre Le Roi et l’oiseau, de Paul Grimault, appuyé par la composition originale du musicien Mathias Delplanque (Bandcamp) après sa résidence à L’Autre Canal.
19.11, Nancy, 14h Salle Raugraff Dune, de Denis Villeneuve ◦ Accès libre Suivi d’un éclairage par par Stéphanie Nicot, essayiste, anthologiste et critique littéraire
Place Charles III Le Court-Toit, microarchitecture de projections par Les Courtisans
Ludothèque du centre St-Sébastien Atelier Mini-univers par les Ateliers Virgules (places limitées – 03 83 17 17 23)
19.11, Nancy, 18h30 Musée des beaux-arts Cube, de Vincenzo Natali ◦ Accès libre Suivi d’un éclairage par Anissa Le Scornet, architecte et ingénieure
Autour des projections
Ateliers
Les Mini-univers des Ateliers Virgules, une médiation ludique entre le zootrope et le fond vert, pour « explorer ses émotions, observer ses perceptions, comprendre et questionner ses représentations ».
Le Court-Toit, une micro-architecture de projection de courts-métrages proposée par l’association Les Courtisans, installée à deux pas de la salle Raugraff. Le collectif donnera également un atelier de stop motion.
Concours étudiant
Sur le thème des Architectures impossibles, les étudiants de toute la France seront invités à produire une vidéo de 4 mn maximum. Les projections et récompenses seront données le dimanche 20 novembre à 14h, autour de collations proposées par des associations étudiantes de l’école d’architecture.
Escape game
Imaginé par des étudiants de l’école d’architecture et Les Francs Limiers – Concepteurs ludiques, cet escape game permettra de découvrir la médiathèque de l’école… et peut-être de remplacer l’irremplaçable concierge !
Visite de la bibliothèque de la faculté de droit et son abri antiaérien
Après la destruction de l’établissement universitaire par un bombardement en octobre 1918, le nouveau bâtiment, imaginé en 1932 par Alfred Thomas et Frédéric Wielhorski, et décoré par Jean Prouvé et Frédéric Steiner, voit son sous-sol aménagé dans la perspective d’une potentielle attaque.
Partenaires
Le Festival du film d’architecture 2022 est organisé avec le soutien ou la participation du musée des beaux-arts de Nancy, de l’Institut européen de cinéma et d’audiovisuel (IECA), de l’École nationale supérieure d’architecture de Nancy, des cinémas Klub et La Scala, du label de musique Ici d’ailleurs, de L’Autre Canal scène de musiques actuelles et de la ville de Nancy.
Musée français de la brasserie, Saint-Nicolas-de-Port : la tour de brassage construite en 1931, rénovée en 2021.
En conclusion des quatre années de travaux de restauration de la tour de brassage (classée MH) de la brasserie de Saint-Nicolas-de-Port (54) dont les activités ont cessé en 1985, le musée français de la Brasserie, en collaboration scientifique avec l’AMAL (Archives modernes de l’architecture lorraine) et l’APIC (Association pour le patrimoine industriel en Champagne-Ardenne), organise au printemps 2023 un colloque qui s‘intéressera à la question de l’existence et du devenir de ce type d’édifices industriels dans leur contexte régional.
Étant donnée l’importance de ce sujet, le comité scientifique a résolu de le concentrer sur la période de l’Entre-deux-guerres (ce que l’historiographie a qualifié d’Art déco) et sur le territoire de la Lorraine, et plus largement du Grand-Est, avec des focus possibles sur les régions voisines voire le transfrontalier.
Plusieurs thématiques ont été identifiées :
Territoire et paysage
La Lorraine « terre de bière » : cette section ouvrira des connexions entre la géographie, l’économie, la sociologie et la politique. Elle interrogera les techniques de production mises en œuvre et leur impact sur les paysages et les territoires d’accueil, la question agricole, les réalisations sociales, l’innovation, l’enseignement et la recherche.
Architecture et patrimoine
Ce thème se penchera sur le corpus des édifices industriels brassicoles de la période et permettra de développer des problématiques en lien avec l’architecture, du projet à la construction et au fonctionnement, jusqu’à la patrimonialisation et aux expériences de restauration ; il sera question d’architectes constructeurs et d’entreprises spécialisées, de monumentalité comme expression de puissance industrielle, sans oublier la problématique du « style ».
Arts décoratifs et communication
Cette session sera consacrée à la place des arts décoratifs dans les bâtiments de production et de débit de bière (peinture, sculpture, mosaïque, vitrail etc…), ainsi qu’à la publicité et aux objets (chopes, bouteilles…) qui valorisent l’histoire, la fabrication et la consommation de la bière.
La question de la mémoire et des archives industrielles pourra y être abordée.
Le colloque sera déroulera sur deux jours et demi, du 30 mars au 1er avril 2023 à Saint-Nicolas-de-Port (12 kms de Nancy).
Les communications seront d’une durée de 20 minutes maximum. Si vous souhaitez proposer une communication à ce colloque, merci d’adresser un résumé de votre projet en 1000 signes, ainsi qu’un court CV à : mfb@passionbrasserie.com
Le colloque donnera lieu à la publication d’actes qui pourront intégrer des textes complétant les différentes thématiques abordées.
Calendrier :
mars 2022 : publication et diffusion de l’appel à communication
30 juin 2022 : date limite de réception des propositions
automne 2022 : examen des propositions par le comité scientifique et programmation
30, 31 mars et 1er avril 2023 : colloque à St Nicolas de Port
2024 : publication des actes
Comité scientifique
– Géraud BUFFA, conservateur en chef du patrimoine, référent patrimoine industriel, ministère de la Culture, Paris – Alexandre BURTARD, historien de l’architecture, Manufacture du patrimoine, Paris – Catherine COLEY, historienne de l’architecture, chercheur associée LHAC–ENSA Nancy) / AMAL – Gracia DOREL-FERRE, historienne du patrimoine, présidente fondatrice de l’APIC, responsable de la section agro-alimentaire de l’association internationale pour le patrimoine industriel (TICCIH) – Simon EDELBLUTTE, géographe, professeur des universités, LOTERR centre de recherche en géographie, université de Lorraine Nancy – Marie GLOC, conservatrice des monuments historiques, DRAC Grand-Est/AMAL – Denis GRANDJEAN, président de l’AMAL, membre de la commission nationale de l’architecture et du patrimoine, président de l’Académie de Stanislas (2021-2022) – Pierre LABRUDE, professeur honoraire des disciplines pharmaceutiques, secrétaire perpétuel l’Académie de Stanislas – Annette LAUMON, conservateur honoraire du patrimoine, administrateur AMAL – Guillaume LE GALL, professeur des universités, enseignant en histoire de l’art contemporain, université Paris Sorbonne et université de Lorraine/CRULH Nancy – Pierre MAURER, architecte, docteur en histoire de l’architecture, enseignant-chercheur à l’école nationale supérieure d’architecture de Nancy/LHAC Laboratoire d’histoire de l’architecture contemporaine. – Benoît TAVENEAUX, président du musée français de la Brasserie, Saint-Nicolas-de-Port – Pascal THIEBAUT, historien du patrimoine industriel, attaché de conservation, inventaire général du patrimoine Grand-Est, Nancy
Cet événement est organisé par le musée français de la Brasserie, en partenariat scientifique avec l’AMAL et l’APIC
Jean-Claude Bignon, architecte et technologue, professeur émérite de l’Ensan, est l’auteur de l’ouvrage L’Architecture en bois en 80 bâtiments remarquables : un florilège érudit et superbement illustré d’édifices vernaculaires et contemporains qui utilisent le bois comme matériau de conception.
À l’occasion de la sortie de son ouvrage aux éditions Le Moniteur le 8 décembre prochain, il donnera une séance de dédicaces à la librairie Autour du Monde à Metz, le vendredi 17 décembre à 18h30.
Dans l’intervalle, une conférence est donnée à l’Ensan le mardi 7 décembre, intitulée Brèves histoires d’architectures en bois.
Dans le cadre de l’exposition Frugalité créative présentée par la maison de l’architecture de Lorraine à Nancy en septembre, les 3 maisons de l’architecture du Grand Est ont le plaisir de vous convier à la 4° édition des Rencontres européennes de l’architecture, lors des journées du Patrimoine les 17 et 18 septembre prochains.
L’Espagne est à l’honneur cette année, avec Santiago Cirugeda de l’agence Recetas Urbanas à la Maison Européenne Rhin supérieur à Strasbourg, Xavier Ros Majo de l’agence Harquitectes à la Maison de l’architecture de Champagne-Ardenne et enfin Marco Rizzetto de l’agence Ecosistema Urbano à la Maison de l’architecture de Lorraine.
Vendredi 17 septembre – deux conférences, à Strasbourg et Châlons-en-Champagne : Santiago Cirugeda à Strasbourg – MEA RS à 18h Xavier Ros Majo à Reims – MACA à 18h
La maison de l’architecture de Lorraine vous donne rendez-vous à l’ancienne école des Beaux-Arts, 1 avenue Boffrand à Nancy le samedi 18 septembre à partir de 17h pour une visite commentée de l’exposition Frugalité créative
à 18h CONFÉRENCE DE MARCO RIZZETTO de l’agence ECOSISTEMA URBANO suivie d’une table ronde avec nos 3 architectes invités.
Du 25 août au 7 octobre 2021, la maison de l’architecture de Lorraine vous propose de découvrir 35 projets d’architecture frugale en Grand Est et en zone alémanique, pour comprendre comment le secteur de la construction peut agir pour répondre aux enjeux environnementaux d’aujourd’hui.
CONFÉRENCES + ATELIERS + VISITES > PROGRAMME COMPLET À VENIR – en partenariat avec le groupe local du mouvement de la frugalité heureuse et créative.
Jusqu’au 23 septembre : ancienne école des Beaux-Arts de Nancy, 1 avenue Boffrand > mer + sam & dim 11h-18h / jeu + ven 15h 18h Du 27 septembre au 7 octobre : école nationale supérieure d’architecture de Nancy, 2 rue Bastien Lepage > aux horaires d’ouverture de l’établissement
Gratuit & tous publics
Initié par l’Institut français de Stuttgart en coopération avec le Centre Culturel Franco- Allemand Karlsruhe, ce projet transfrontalier est soutenu par le programme Nouveaux horizons de la Baden-Württemberg Stiftung (fondation du Bade-Wurtemberg) et le Fonds civique franco- allemand. Il est également soutenu par le Conseil régional des architectes du Grand Est, la DRAC du Grand Est et la Région Grand Est.
En novembre dernier, nous avions – timidement – lancé un appel à participation pour créer une carte virtuelle, hors-série participatif de nos guides des Repères urbains, architecturaux et paysagers. Étant donné le contexte culturel toujours incertain et marqué par de nouvelles restrictions de circulation et d’activités, nous vous proposons à nouveau de contribuer à l’élaboration de cette carte !
La lorraine regorge de trésors architecturaux méconnus. Exceptionnelle ou vernaculaire, si l’architecture qui vous entoure interpelle votre imaginaire et votre sensibilité : partagez avec nous votre repère urbain, architectural et paysager !
Pour participer, envoyez-nous une photo de votre repère accompagné d’un court texte évoquant votre vision de cette architecture / paysage urbain / paysage rural. Le choix de la prise de vue doit signaler un site lorrain, situé dans le périmètre des dix kilomètres autour de votre domicile ouvert à la libre circulation en cette période de confinement. Le concours est ouvert à tous ; les enfants peuvent également participer, seuls ou en famille.
Toutes les contributions seront publiées sur notre site internet et notre page Facebook. Chaque participant recevra deux cartes postales issues de notre collection d’architecture lorraine. La contribution la plus plébiscitée permettra à son auteur de recevoir l’affiche de son choix.
Contact : communication@maisondelarchi-lorraine.com Règlement à télécharger ici !
Dryades / teaser de l’exposition de Noël Picaper à Castel Coucou
Vidéo produite par la MA Lorraine et Castel Coucou – réalisée par Guillaume Walle
Depuis début janvier, l’ancienne synagogue de Forbach est habitée par la Dryade, une architecture pensée et construite par Noël Picaper et Louis Lair de la Motte, pour une installation produite en partenariat avec Castel Coucou.
Ce projet s’inscrit dans la continuité d’une recherche sur les qualités bestiales des entités inanimées. Il convoque des caractéristiques primitives autour d’un récit architecturé.
Des noyaux méditatifs au sein d’un espace spirituel
Les Dryades sont des micro-architectures qui arpentent l’espace de la synagogue. Elles incarnent un hypothétique dialogue entre l’habitat humain et la force végétative du monde sauvage. Leurs silhouettes jouent sur plusieurs ambiguïtés. Architecturées et organiques, elles semblent appartenir à un autre temps. À travers la visite de ces nouveaux lieux, l’échelle de la synagogue est questionnée.
C’est la rentrée ! Toute l’équipe de la maison de l’architecture de Lorraine vous souhaite une année riche de nouvelles expériences, de beaucoup de découvertes et de belles rencontres. 2021 s’annonce aussi singulière que l’année tout juste écoulée, mais nous restons convaincus de l’utilité de notre mission de transmission des valeurs culturelles et citoyennes liées à l’architecture, la ville et le paysage. C’est pourquoi – maintenant plus que jamais ! – nous sommes mobilisés pour continuer à proposer des actions qui touchent la sensibilité de tous et alimentent les réflexions de chacun. Alors, en attendant de vous proposer notre programme des mois qui viennent, nous vous disons : à bientôt !