20 février – 14 mars à Nancy, Maison de l’architecture de Lorraine
⟀ Notre Maison de l’architecture de Lorraine est heureuse de programmer De la terre, formes et usages, qui met à l’honneur les réalisations de Laszlo Mester De Parajd, et celles qu’il a pu inspirer aux architectes lorrains.
⟀ Nos locaux accueilleront dès le 20 février cette exposition imaginée par l’architecte Julien King-Georges et qui sera complétée d’exemples modelés par les agences Mil’Lieux et Haha, et le collectif Studiolada.
⟀ Au cœur de cette exposition, nous organiserons une conférence, moment pédagogique et convivial qui donnera l’occasion d’échanger autour des vertus de ce matériau accessible, économique et écologique. Un atout précieux.
⟀ En parallèle de cette exposition, nous avons sollicité la céramiste Natacha Delannoy Kliber pour animer une résidence sur la pratique de l’argile. Entre workshop étudiant et atelier ouvert au grand public, cette résidence aura pour objet d’imaginer une ville de terre crue, dont l’inauguration sera donnée à l’occasion d’un finissage festif le 21 mars à la Galerie Neuf.
ⓘ Visites : 20 février – 14 mars, les mardis, jeudis et vendredis de 9h à 17h ⓘ Maison de l’architecture de Lorraine, 24 rue du Haut-Bourgeois à Nancy ⓘ Conférence et vernissage à venir ⓦ Résidence : maisondelarchi-lorraine.com/de-la-terre-residence/
Partenaires
Galerie Neuf, Ville de Nancy, Région Grand Est, DRAC Grand Est, Conseil régional de l’ordre des architectes, Département de Meurthe-et-Moselle
26 février – 21 mars à Nancy, Galerie Neuf La pratique de l’argile ouverte aux étudiant•es et au grand public
⟀ La terre, on marche dessus, elle soutient nos élans et stabilise nos maisons. Elle est ferme sous nos pieds, mais qu’en est-il entre nos mains ?
⟀ Dans le cadre de l’exposition De la terre, formes et usages, qui met à l’honneur les réalisations inspirées de Laszlo Mester De Parajd, la céramiste Natacha Delannoy Kliber a été invitée à occuper la Galerie Neuf pour y proposer une œuvre collaborative et évolutive.
⟀ Les étudiant•es de Lorraine sont invité•es à rejoindre les premières inscriptions des écoles d’architecture, des beaux-arts et de Condé pour modeler l’argile du 26 février au 2 mars. En créant la ville et l’espace à partir de terre chamottée, il deviendra possible de comprendre les qualités aussi artistiques que techniques de ce matériau en redécouverte.
⟀ L’atelier sera ouvert au grand public, débutant ou initié, tous les samedis de la résidence. Chacun•e pourra ainsi contribuer à la ville-œuvre qui sera inaugurée lors d’un finissage, le 21 mars.
ⓘ Visites : 26 février – 21 mars, du jeudi au samedi de 15h à 19h • Finissage le 21 mars ⓘ Galerie Neuf, 9 rue Gustave Simon à Nancy ⓘ Atelier étudiant : 26 février – 2 mars ⓘ Inscriptions des étudiant•es : contact@maisondelarchi-lorraine.com ⓘ Atelier grand public : les samedis 2, 9 et 16 mars ⓦ Exposition : maisondelarchi-lorraine.com/de-la-terre-exposition/
Partenaires
Galerie Neuf, Ville de Nancy, Région Grand Est, DRAC Grand Est, Conseil régional de l’ordre des architectes, Département de Meurthe-et-Moselle
⟀ Espace liturgique monumental, la basilique Saint-Vincent dresse ses gargouilles en surplomb de la rue du même nom à Metz. Sa façade néoclassique masque une imposante nef gothique aux colonnades élancées, propulsant ses voûtes à 23 m de haut. Aujourd’hui désacralisé, l’édifice accueille des expositions que la vastitude du lieu impose de réfléchir sous une perspective élargie, au propre comme au figuré.
⟀ Les formes et couleurs de Virginie Descamps et Nicolas Mazzi investissent le volume de la basilique dès le mois de mai et tout l’été, jalonnant un parcours imaginé comme un dialogue secret avec l’édifice. Prélevés ici et là dans le bâtiment, des éléments d’architecture servent de modèles aux géométries silhouettées par le duo et présentées sur des panneaux autonomes en bois. Les tons pastels chauds et crépusculaires imaginés sur le modèle du camouflage ont-il pour objet de se fondre dans le faste flamboyant du lieu ou de laisser le décor se diluer dans une scénographie mesurée ?
⟀ Le message porté par le tandem est fait de clins d’œil, de formes à l’hermétisme complice, qui renvoient à des contours devinés ou reconnus. Habitué à occuper cette frange entre la pratique artistique et le design d’objet, Descamps + Mazzi décloisonnent les approches comme les espaces, et proposent une interprétation personnelle et contemporaine de la marqueterie. Le résultat s’admire comme un travail au placage fin, que le matériau bois rend chaleureux et tactile, et que les couleurs rose, parme et étain intègrent délicatement à un environnement séculier et séculaire, à la nature bien différente.
⟀ Virginie Descamps et Nicolas Mazzi inscrivent leur démarche dans l’équilibre constant mais fragile d’une dialectique sans cesse renouvelée en fonction des projets, et qui les aiguillonne depuis leur formation partagée entre design industriel et arts plastiques.
⟀ À partir d’un protocole simple qui consiste à remplir des carnets entiers de croquis, leur approche éminemment picturale est valorisée par une modularité complice qui émiette les fresques en puzzles aux couleurs chamarrées. Cette façon de repenser la pratique artisanale et délicate de la marqueterie à l’aune de technologies actuelles donne à revisiter les confins de l’art et du design, à revoir leurs différences, si évidentes avant la popularisation des plotters et des imprimantes 3D, mais si confuses à l’heure où des éléments standardisés comme le papier ou le stratifié se composent avec orfèvrerie. Il faut leur esprit du tangram, ce casse-tête chinois à la logique combinatoire infinie, pour transformer ces frontières en porosités, et pour cheminer avec aplomb sur les fins interstices que ce paysage libre offre aux aventureux artistes et designers, et redécouvrir à chaque projet une manœuvre ou un assemblage nouveaux.
⟀ Au fur et à mesure de leurs recherches et installations, D+M élaborent un vocabulaire, complété étude après étude, dont la richesse se répercute de gabarit en gabarit pour occasionner un discours appliqué et harmonieux autour de la notion de décor. À l’heure de sa reproductibilité, l’art questionne les oppositions : entre outils manufacturés et façonnage minutieux, entre matériaux standardisés et techniques picturales, entre rapidité du flux industriel et lenteur de l’artisanat, entre série et pièce unique… Les scénographies de D+M montrent cela : un décor dialectique à nos connaissances et à nos sens, nous divisant entre le voir et le toucher, dans un état de transition qui alimente la réflexion et le plaisir de recomposer ces jeux de patience avec l’ouverture de notre imagination.
Collaboration avec Modulab 24 juin – 7 juillet Vernissage le samedi 24 juin de 14h à 19h Galerie Modulab ◦ www.modulab.fr 28 rue Mazelle, Metz (57)
⟀ En parallèle de leur exposition Itérations à la Basilique Saint Vincent de Metz, le duo Descamps + Mazzi invite le public à expérimenter leur pratique du dessin. Le résultat prendra place à la galerie messine Modulab dès le mois de juin, et s’intitulera La Contrepartie.
⟀ En parallèle de leur exposition Itérations à la Basilique Saint Vincent de Metz, le duo Descamps + Mazzi invite le public à expérimenter leur pratique du dessin.
⟀ Au cœur d’un intérieur peuplé de formes fondantes issues de leur répertoire graphique et sculptural, les participant.e.s découvriront une installation en mouvement. Nichée dans l’intimité feutré de la galerie, La Contrepartie se positionne comme une alternative rafraîchissante à cet été qui s’annonce caniculaire. Le flammage du bois caresse en douceur les murs de son motif ondoyant. Les marqueteries, tout comme les éléments de mobiliers, semblent saisis entre deux changements d’état. Mais si tout dans cet environnement recomposé semble glisser, couler, se liquéfier, ce ne sont que des images.
⟀ Le duo fait de la galerie un espace expérimental permettant de déployer le potentiel combinatoire de leurs objets manufacturés. Les assises, tables, tapis et patères sont pensés comme des objets sculpturaux à éprouver. Manipulables, empilables et déplaçables, ils participent à une scénographie mobile.
⟀ Descamps + Mazzi propose de nouvelles règles du jeu pour regarder, imaginer et investir leur pratique du dessin à travers l’usage d’outils-sculptures mis à disposition du public. À l’aide de ces gabarits, chaque participant.e sera ainsi invité.e prendre part à la composition en cours et enrichir cet environnement fictionnel.
Ateliers spécifiques à Modulab Jeune public les mercredis 28 juin et 05 juillet de 10h à 11h30 sur inscription Groupes les vendredis 30 juin et 7 juillet de 15h à 16h30 sur inscription Pour les inscriptions : Katerina Bednarova, coordinatrice k.bednarova@modulab.fr
Actions culturelles à la basilique Saint-Vincent De mai à septembre 2023, organisées par le service Patrimoine culturel de la ville de Metz
Visite guidée par un médiateur culturel (Re)découvrez l’histoire et l’architecture de la basilique Saint-Vincent. Tous les dimanches à 15h Durée : 30 min Visite gratuite et sans réservation
Atelier La Famille des couleurs À travers des jeux et des manipulations, les enfants découvrent les couleurs autrement. Le 27/05, 11/06 et 25/06 à 15h Durée : 1h Dès 3 ans – Gratuit sur inscription : sitespatrimoniaux@mairie-metz.fr
Atelier La monstrueuse quête de la basilique Chassez les monstres sculptés dans la pierre à l’aide de jumelles tout en découvrant l’architecture et le bestiaire. Le 04/06 et 18/06 à 15h Durée : 1h Dès 6 ans – Gratuit sur inscription : sitespatrimoniaux@mairie-metz.fr
Atelier créatif pour les familles Inspiré par Descamps & Mazzi, l’Atelier Trente propose une activité qui renvoie à la nature et à l’architecture. À l’aide de pochoirs, les enfants créeront leur propre œuvre. Les samedis 10/06, 08/07 et 05/08 à 10h30. Durée : 1h30 Les mercredis 19/07 et 16/08 à 14h30 Durée : 1h30 Gratuit sur inscription : sitespatrimoniaux@mairie-metz.fr
Du 15 avril au 19 novembre, en partenariat avec le Muséum-Aquarium de Nancy
⟀ À l’invitation du Muséum-Aquarium de Nancy, dans l’enceinte moderne du bâtiment imaginé par les frères André, notre Maison de l’architecture de Lorraine a participé à la mise en place de l’exposition Cachettes à destination des enfants, qui fait résonner avec jeu et pédagogie l’ingénierie des animaux et celle des humains.
⟀ Ateliers Cette exposition sera jalonnée d’ateliers pour le jeune public, et notre Maison de l’architecture de Lorraine en proposera plusieurs, pour compléter l’exposition et consolider les ponts entre les habitats en nature et nos inspirations humaines. Surveillez notre planning !
⟀ Installation artistique Ce projet est aussi pour nous une opportunité de dérouler la thématique vers les arts plastiques. Dès le mois de mai, une œuvre viendra habiller le jardin Dominique-Alexandre Godron, accolé au muséum, dans le prolongement sensible de l’exposition.
▹ Quand ? ◦ Du 15 avril au 19 novembre ▹ Où ? ◦ Muséum-Aquarium de Nancy, 34 rue Sainte-Catherine ▹ Le MAN ◦ www.museumaquariumdenancy.eu
Une résidence de Valère Costes avec les étudiant•es des écoles d’architecture et de Condé Du 11 février au 30 mars, galerie Neuf à Nancy
Le karst est une structure géomorphologique qui résulte de l’érosion. Il s’agit de calcaire modelé par l’action de l’eau et provoquant, parmi leurs formations, des grottes et leurs illustre architectures : les stalagmites et stalactites.
En reproduisant le processus de formation des stalagmites à l’aide d’un dispositif permettant d’accumuler cinq centimètres de concrétion par jour, Valère Costes interroge la dualité entre artificiel et naturel. La mécanique de sédimentation est-elle dans ce cas une réalité ou un simulacre ? L’action humaine supprime-t-elle toute intervention du hasard ?
Karstic Story présente le processus et le résultat d’une résidence organisée avec les étudiants de les écoles d’architecture de Nancy et de Condé, autour de ces réflexions. Des fragments architecturaux issus du voisinage de l’exposition Architectures impossibles présentée au musée des beaux-arts, serviront de supports aux stalagmites pour déployer une narration minérale, une « histoire karstique ».
▹ Programme 11 février ◦ Début de la résidence, ouverte au public 10 mars, 18h ◦ Vernissage en présence de l’artiste et des étudiant•es, et de Bertrand Masson, adjoint délégué à la culture 11 au 30 mars ◦ Exposition ▹ Visite ◦ Du jeudi au samedi, de 13h à 18h ▹ Évènement Facebook ◦ https://fb.me/e/2mkXzwCov ▹ Site web ◦ valerecostes.com
Partenaires ⇆ Ville de Nancy, École nationale supérieure d’architecture de Nancy, école de design, image, artisanat et patrimoine de Condé, CROA Grand Est, région Grand Est, DRAC, département de Meurthe-et-Moselle.
Vernissage 16 novembre à 18h30 / Salle Raugraff, 13 rue des Ponts à Nancy
La salle Raugraff, vous connaissez ? Si ce n’est pas le cas, nous vous invitons à la découvrir, d’une part parce que son acoustique agréable et ses sièges confortables accueilleront la plupart de nos projections, et d’autre part parce qu’avec l’accord de la ville de Nancy, nous avons pu habiller sa façade d’une vitrophanie impossible.
Sur le thème Architectures impossibles, notre Maison de l’architecture de Lorraine a proposé à Solène Kuntz (www.solenekuntz.com), artiste et scénographe, d’animer un workshop avec les étudiants de M1 de l’école d’architecture de Nancy, sous la supervision de Laëtitia Cautero. Le résultat prend la forme d’une vitrophanie de vinyle noir sur transparent, encollé sur les hautes fenêtres de la salle Raugraff. Hier, les étudiants, assistés de Solène et Laëtitia, ont pu donner à leurs créations toute leur hauteur en participant à la pose. Une belle complicité esthétique et technique !
Et si vous repérez cette pièce composite, c’est que le 8e festival du film d’architecture n’est pas très loin !
La Maison de l’architecture de Lorraine s’est associée à l’école d’architecture de Nancy pour organiser un workshop avec l’artiste et scénographe Solène Kuntz. Dans le cadre d’un enseignement Pratique critique de la représentation de master 1, un groupe d’une vingtaine d’étudiants a été invité à explorer le thème Architectures impossibles, pour réaliser une intervention sur la façade de la Salle Raugraff, à Nancy.
À la manière d’un cadavre exquis géant, ils ont d’abord mené des expérimentations graphiques spontanées à l’encre de Chine et sur de grands formats. Les défis étaient multiples : jouer avec le positif et le négatif au-delà du réel, outrepasser les codes du dessin d’architecture par l’hybridation de différents modes de représentation, dialoguer par le dessin à plusieurs mains et simultanément, et surtout élaborer un langage dessiné commun dans un temps très court.
Ces explorations ont progressivement permis de développer un répertoire d’éléments architecturaux, qui une fois assemblés formèrent des phrases — des spatialités impossibles ou absurdes — pour jouer avec l’infinité des possibles.
Étudiant•es de l’ENSA Nancy Widad Alami Ouaddane, Hind Alibou, Valentin Amiotte, Gwladys Balezeau, Maxime Bernard, Axel Blivet, Pauline Burnand, COLINET Camille Colinet, Marthe Collot, Mathiane Cremel-Geoffroy, Côme Dautriche, Lucas Delon, Servane François, Léna Gramain, Alice Grunwald, Amandine Guidon, Hinana Kaddour Darwich, Camille Libaire, Tobias Regnard, Dylan Risse et Imane Talai.
Encadrés par Solène Kuntz (artiste et scénographe) et Lætitia Cautero (maîtresse de conférences de l’ENSA Nancy).
Installation de Birgit Mollemeier du 14 mai au 3 juin École de Condé, Nancy
☴ du 14 mai au 3 juin ☱ chapelle et jardin de l’école de Condé, 64 rue Marquette à Nancy ☵ entrée libre aux horaires de l’école, et les week-ends de 14h à 19h
Les différentes matières expérimentées par Birgit Mollemeier sont autant de conducteurs à ses questions autour de l’individu et de ses perceptions. À travers ses sculptures en acier, terre, verre, résine, bois ou tissu, elle offre un volume à ses questionnements sur l’espace, aussi bien géographique qu’entendu comme structure sociale.
Pendant une semaine, les étudiants ont assisté l’artiste dans la mise en tension de ses matériaux : tissu et bois. Avec ex)tensions, les tuteurs arc-boutent des structures diaphanes et légères accolées aux façades du lieu comme les boutures organiques d’un germe provenant de l’extérieur. Et dans le jardin qui surplombe Nancy, un imposant volume cotonneux se laisse pénétrer, agit comme un filtre entre les perceptions interne et externe. Le tout se livre comme autant de pistes de réflexion sur la perméabilité des transitions entre force et fragilité, agitation et calme, intra et extra.
Cette œuvre produite par la Maison de l’architecture de Lorraine et l’école de Condé est en libre accès aux horaires d’ouverture de l’école, et de 14h à 19h les week-ends.
Exposition et conférences du 12 avril au 12 juin Porte des Allemands, Metz
L’exposition à Wechselraum BDA, Stuttgart, en 2021
L’exposition Frugalité créative – Weniger ist genug présente 35 projets architecturaux du Bade-Wurtemberg et de la région Grand Est, sélectionnés pour leur conception vertueuse : une maison construite avec la terre décaissée sur son emplacement, un immeuble de 34m de hauteur tout en bois, une ancienne chapelle au milieu de la forêt devenue refuge et centre culturel, un chai transformé en lieu de rencontre… Autant d’exemples qui montrent qu’il est possible de faire sortir de terre ou du bois des bâtiments à l’empreinte carbone réellement diminuée.
Cette exposition s’accompagne d’un cycle de cinq conférences franco-allemandes proposées les jeudis soirs, pour mieux comprendre les enjeux de cette architecture consciente de son environnement humain, historique et écologique.
Commissariat : Dominique Gauzin-Müller / Kyra Bullert Scénographie et design : Thomas Rustermeyer / Anne Kraus
Ouverture : du mardi au dimanche de 14h à 18h jusqu’au 30 avril et de 14h à 19h à partir du 1er mai
Des espaces partagés pour plus d’habitabilité L’exposition Frugalité créative – Weniger ist genug accueille la conférence de Max Schwitalla (studio Schwitalla) et Agnès Lechleiter (KL architectes). Leur intervention portera sur les espaces partagés, à l’échelle de la ville et de ses aires de circulation, et à l’échelle du logement, et comment repenser sans cesse l’adaptabilité. Cette conférence s’appuiera notamment sur le projet de logement collectif Tübinger Regal par le studio Schwitalla, qui fait partie des 35 projets frugaux mis en valeur dans l’exposition.
5 mai, 18h Kyra Bullert (université de Stuttgart, co-commissaire de l’exposition Frugalité créative, DE) Manon Kern (Kern architectes, FR)
Échanges Comment le concept de frugalité peut-il se développer par la pédagogie et le partage? À une époque rythmée par les incessantes révolutions technologiques, comment inscrire le low tech et le vernaculaire comme des opportunités pour une architecture vertueuse? Kyra Bullert, co-commissaire de l’exposition Frugalité créative, et Manon Kern de l’agence Kern architectes, partageront ces interrogations autour de leur approche de l’enseignement. Kyra Bullert a étudié l‘architecture à Stuttgart et Paris, elle est actuellement professeure associée à la Faculté d‘architecture et d‘urbanisme de l‘Université de Stuttgart. Manon Kern est enseignante-chercheuse à l’École nationale supérieure d’architecture de Nancy. Au cours de leur conférence partagée, elles reviendront sur leurs expériences de transmission d’un savoir qui évolue avec la conscientisation de la pratique de l’architecture.
12 mai, 18h Thomas Rustemeyer (studio Rustemeyer, scénographe de l’exposition Frugalité créative, DE) Bob & Ben (architectes d’intérieurs et scénographes, FR)
Exposer l’architecture Comment montrer autrement ce qui est déjà visible? La scénographie est une discipline qui présente des charnières évidentes avec l’architecture, mais comment réussir à re-présenter un édifice, une structure, un concept, une intention? À trois voix, Thomas Rustemeyer et Bob&Ben enrichiront cette problématique de leurs expériences. Scénographe de l’exposition Frugalité créative – Weniger ist genug, Thomas Rustemeyer conçoit la monstration comme une forme de discours. Son studio s’est spécialisé dans les thématiques urbanistiques, et cette inflexion appuie ses propositions scénographiques, traduit la transversalité des disciplines entre design graphique, architecture et sociologie. Architectes d’intérieur et scénographes, Bob&Ben (Maud Dejaune et Emmanuelle Prommier) aménagent elles aussi l’interdisciplinarité avec le bois qui habille leurs expositions, que ce soit pour un CAUE ou l’Ensa Nancy. Entre sobriété des matériaux et réemploi, leur pratique les expose à des contraintes qui sont des challenges.
19 mai, 18h Matthias Rammig (Transsolar, ingénieur climatique, DE) en remplacement de Mathis Schuler Alain Bonarel (Scop Tribu, ingénieur urbaniste, FR)
Une ingénierie de la frugalité Co-auteur avec Dominique Gauzin-Müller et Philippe Madec du Manifeste pour une frugalité heureuse et créative qui a donné naissance à l’exposition Frugalité heureuse – Weniger ist genug, Alain Bornarel est ingénieur ECP. Fondateur de la Scop TRIBU, il prêche un urbanisme conscient de ses responsabilités environnementales. Prônant une vision holistique, Matthias Rammig est ingénieur en génie climatique auprès de Transsolar et enrichit ses projets d’une approche clairvoyante sur les technologies qui réduisent l’empreinte carbone et s’inscrivent dans la durabilité. À deux voix et en quelques projets vertueux, ils aborderont les nouveaux enjeux bioclimatiques liés au réchauffement, et comment l’architecture contemporaine peut y faire face grâce au low tech.
9 juin, 18h Liza Heilmeyer (Dirk Heilmeyer und Frenzel Architektent, architecte et présidente du BDA Baden-Württemberg, DE) Blesch Cayre Architectes (FR)
Suite à un imprévu, Liza Heilmeyer annule son intervention. Celle de Raphaël Cayre de Blesch Cayre architectes est bien maintenue.
Moins n’est pas moins complexe Proposer des projets soutenables, chercher à exploiter les ressources locales, réduire la consommation d’énergie sont autant d’enjeux auxquels se confrontent les architectes qui défendent une méthodologie vertueuse. Le concept de frugalité, s’il renvoie au célèbre adage de Mies van der Rohe « moins, c’est mieux », n’implique pour autant pas une simplification du processus de réflexion ou de construction. Liza Heilmeyer, architecte pour le cabinet Dirk Heilmeyer und Frenzel Architektent et présidente du BDA Baden-Württemberg, et Raphaël Cayre de l’agence Blesch Cayre architectes, couvriront à deux voix les problématiques que la soutenabilité soulève dans la pratique architecturale contemporaine.
Le constat du Manifeste pour une frugalité heureuse et créative
Le secteur du bâtiment produit environ 40 % des émissions de gaz à effet de serre et 40% des déchets tout en consommant plus de 40% de l’énergie et des autres ressources. Une approche plus frugale et plus créative de l’architecture et de l’aménagement des territoires urbains et ruraux s’impose. Pour participer à ce changement de paradigme, Dominique Gauzin-Müller (architecte et écrivaine), Alain Bornarel (ingénieur) et Philippe Madec (architecte et urbaniste) ont lancé en janvier 2018 le Manifeste pour une frugalité heureuse et créative. La prise de conscience est partagée : en mai 2019, le Bund Deutscher Architekten (BDA), une association d’architectes allemands réputés, a publié un texte au contenu assez proche intitulé Haus der Erde (« Maison de la Terre »). L’objectif commun est une architecture plus respectueuse des ressources naturelles, qui renoue avec l‘enseignement des constructions vernaculaires et cherche un équilibre entre tradition et modernité.
Entre 2021 et 2023, la présentation de l’exposition itinérante Frugalité créative – Weniger ist genug permettra d’instaurer un échange franco-allemand en confrontant les positions des professionnels à travers des exemples d’architecture frugale réalisés des deux côtés du Rhin. Cette exposition bilingue a été inaugurée le 15 mars 2021 dans la galerie du BDA à Stuttgart avant de circuler à Nancy, Mulhouse puis Châlons en Champagne. Actuellement hors Grand Est à Besançon, elle arrive prochainement à Metz avant de rejoindre Troyes, Fribourg et le Parc naturel des Vosges.
Les commissaires, Dominique Gauzin-Müller et Kyra Bullert, ont choisi 20 projets d’architecture dans le Grand Est et 15 en Allemagne, Suisse alémanique et Vorarlberg. Thomas Rustemeyer et Anna Kraus ont créé une scénographie contemporaine, invitant le public à interagir. Dans chaque lieu de son itinérance, l’exposition est accompagnée de conférences, de tables-rondes, d’ateliers et d’excursions. Ce projet transfrontalier a été initié par l’Institut français de Stuttgart en coopération avec le Centre Culturel Franco-Allemand Karlsruhe. Il est soutenu par la Fondation du Bade-Wurtemberg et le Fonds civique franco-allemand.
Exposition du 6 avril au 2 mai Musée Pierre-Noël, Saint-Dié-des-Vosges
Dans le cadre du cours Architecture, critique et expérimentation dispensé à l’École nationale supérieure d’architecture de Nancy, les étudiants de L3 sont invités chaque année à proposer leur interprétation stylistique, en bois, d’un bâtiment qui leur a servi de spécimen de réflexion. Rendus formels de ces interprétations, les maquettes ont pour objet de témoigner de leur compréhension de la culture architecturale moderne, et d’aiguiser leur esprit critique.
Six groupes ont proposé leurs modélisations de projets existants, en respectant deux contraintes. La contrainte du matériau, le bois, a permis aux étudiants de réfléchir aux textures et matières, de s’approprier la chaleur et la rigidité de ce support pour les adapter à leur concept de représentation. L’autre contrainte, celle de l’échelle, se décompose en trois exercices que chaque groupe a su interpréter pour en offrir un résultat plastique approprié à leur approche critique de l’édifice : échelle urbaine, échelle architecturale, échelle du détail.
Espace des arts, Chalon-sur-Saône (France), architecte : Emmanuel Petit – Pierre Hebbelinck, 1971 – 2018
Monastère Sainte-Claire, Ronchamp (France), architecte : Renzo Piano Building Workshop, 2012
Cette exposition est le fruit d’une collaboration entre la Maison de l’architecture de Lorraine, l’École nationale supérieure d’architecture de Nancy, le musée Pierre-Noël et l’agglomération de Saint-Dié-des-Vosges.
Crédit photos : Pascal Volpez
☱ Du 6 avril au 2 mai ☷ Musée Pierre-Noël, Saint-Dié-des-Vosges / https://bit.ly/3j9Zxuk ☶ Le lundi de 13 h 30 à 17 h 30, du mercredi au dimanche de 13 h 30 à 17 h 30 ☰ Médiations : 9 et 23 avril ☲ Conférence : 30 avril ☵ infos : https://bit.ly/38xTUnB
Du 28 février au 1er avril, École nationale supérieure d’architecture de Lorraine
Du 28 février et jusqu’au 1er avril , l’école d’architecture de Nancy présente, en partenariat avec le CAUE 54, ARCHIRAMA, histoires d’architectures en Meurthe-et-Moselle, une exposition ludique pour découvrir ou redécouvrir le patrimoine bâti du département : bâtiments emblématiques parmi les plus connus, mais aussi une architecture plus commune, tant rurale qu’urbaine.
Archirama est un projet du CAUE de Meurthe-et-Moselle avec l’appui scientifique du laboratoire d’histoire de l’architecture contemporaine (LHAC) de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy.
La scénographie est réalisée par le collectif Bob&Ben, deux jeunes architectes spécialisées dans l’architecture évènementielle, diplômées de l’école d’architecture de Nancy.
☲ du 28 février au 1er avril ☷ vernissage 7 mars 2022 à 18h ☴ École nationale supérieure d’architecture de Nancy ☰ event FB https://fb.me/e/2aqBPgFii