Nancy le 11 avril à 19h30, bar Le Royal Royal Metz le 4 mai à 19h30, bar Le P’tit Local
Image ⎔ Exposition Respire, pour un design climatique. Scénographie Bob & Ben et Morgan Fortems, photo Morgan Fortems
⟀ Bob & Ben, Maud Dejaune et Emmanuelle Prommier, s’appuient sur un parcours entre design et architecture pour développer leurs réflexions sur l’espace fermé. De l’aménagement d’intérieurs pour lieux collaboratifs en scénographies muséales, elles allient fonctionnalisme et complicité des couleurs.
⟀ S’inscrivant dans une démarche la plus éthique possible, elles valorisent leurs propositions en imaginant leurs scénographies à travers un circuit vertueux : économies de moyens, de matières, de trajets. Le 11 avril à Nancy, puis le 4 mai à Metz, elles révéleront comment cette contrainte, parfois choisie, parfois non, influence leur créativité spatiale et graphique.
Metz le 6 avril à 19h30, bar Le P’tit Local Nancy le 6 juin à 19h30, bar Le Royal Royal
Image ⎔ Photo : À la Lisière. Chorégraphie Marie Cambois, photo Christophe Urbain
⟀ En tant qu’interprète ou meneuse de projets, Marie Cambois apprécie les formes pluridisciplinaires où chaque collaborateur agit avec son propre médium au sein d’une recherche commune, qu’elle soit improvisée ou composée. Dans cet entrelacs d’identités, comment donner à chaque discours l’espace d’expression et d’évolution qu’il mérite ? Ces interrogations autour des flux et des échanges, l’architecte les connaît aussi. La prise de parole de la danseuse et chorégraphe, le 6 avril à Metz et le 6 juin à Nancy, permettra d’éclairer par le sensible certaines zones grises de l’interactivité.
⟀ En tant que chorégraphe, Marie Cambois concentre ses recherches sur les points de convergences entre le mouvement et le son. Depuis 20 ans, elle collabore avec de nombreux musiciens compositeurs. Aujourd’hui, elle s’intéresse à créer des expériences sensibles et protéiformes au sein desquelles les différentes matières en jeu – mouvement, son, lumière et espace – permettent de questionner la perception du spectateur.
Une résidence de Valère Costes avec les étudiant•es des écoles d’architecture et de Condé Du 11 février au 30 mars, galerie Neuf à Nancy
Le karst est une structure géomorphologique qui résulte de l’érosion. Il s’agit de calcaire modelé par l’action de l’eau et provoquant, parmi leurs formations, des grottes et leurs illustre architectures : les stalagmites et stalactites.
En reproduisant le processus de formation des stalagmites à l’aide d’un dispositif permettant d’accumuler cinq centimètres de concrétion par jour, Valère Costes interroge la dualité entre artificiel et naturel. La mécanique de sédimentation est-elle dans ce cas une réalité ou un simulacre ? L’action humaine supprime-t-elle toute intervention du hasard ?
Karstic Story présente le processus et le résultat d’une résidence organisée avec les étudiants de les écoles d’architecture de Nancy et de Condé, autour de ces réflexions. Des fragments architecturaux issus du voisinage de l’exposition Architectures impossibles présentée au musée des beaux-arts, serviront de supports aux stalagmites pour déployer une narration minérale, une « histoire karstique ».
▹ Programme 11 février ◦ Début de la résidence, ouverte au public 10 mars, 18h ◦ Vernissage en présence de l’artiste et des étudiant•es, et de Bertrand Masson, adjoint délégué à la culture 11 au 30 mars ◦ Exposition ▹ Visite ◦ Du jeudi au samedi, de 13h à 18h ▹ Évènement Facebook ◦ https://fb.me/e/2mkXzwCov ▹ Site web ◦ valerecostes.com
Partenaires ⇆ Ville de Nancy, École nationale supérieure d’architecture de Nancy, école de design, image, artisanat et patrimoine de Condé, CROA Grand Est, région Grand Est, DRAC, département de Meurthe-et-Moselle.
À l’invitation du KLUB, cinéma d’art et essai messin, notre Maison de l’architecture de Lorraine a proposé à Anne-Cécile Jacquot, de l’atelier de paysage et d’urbanisme Omnibus et membre de la Fédération française du paysage, d’introduire la projection de Tant que le soleil frappe à l’occasion de sa sortie en salles le 8 février. Premier long métrage de fiction du réalisateur français, le film interroge la place du paysagiste et de son éthique dans l’élan de végétalisation qui gagne nos espaces citadins.
Synopsis Max ne rêve pas de faire des murs végétaux pour des hôtels cinq étoiles. Paysagiste tenace, engagé mais acculé, il se bat pour créer un jardin sauvage, sans clôture, en plein centre- ville d’une métropole : une zone végétale ouverte à tous. Après des années de refus, son projet arrive en finale d’un concours d’architecture. Pour Max, c’est la dernière chance d’offrir de l’oxygène aux habitants qui suffoquent dans un enfer urbain, sous le soleil qui frappe.
Anne-Cécile Jacquot / Omnibus Atelier de paysage et d’urbanisme fondé en 2010 par Laetitia Lasanté et Anne-Cécile Jacquot, paysagistes DPLG de l’École nationale supérieure du Paysage de Versailles, Omnibus revendique une approche engagée pour concevoir des projets dont la richesse et la singularité naissent de leur désir de travailler pour et avec leurs usagers. Lauréat des Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes en 2016, Omnibus repose sur la complémentarité et l’entente de ses deux associées. L’atelier doit également beaucoup à Jeanne Roche qui partagea quelques années l’aventure avant de partir vers d’autres horizons.
Concours Le Klub et la Maison de l’architecture de Lorraine ont le plaisir d’offrir deux places aux trois premiers qui enverront à l’adresse contact@maisondelarchi-lorraine.com la réponse à la question suivante : quel illustre homonyme de Philippe Petit a déjà été cité dans la programmation cinématographique de notre Maison de l’architecture ?
“Un instant SVP” : en intitulant ainsi son site, Cyril Ruchet nous dévoile de son travail l’instantanéité qu’il impose et l’interaction qu’il suscite. Comme une pause dans le flux des vies ou des circulations, son approche humaniste de la photographie fige un moment qui suspend des personnes dans leur action et leur environnement. Ce dialogue révèle tout son sens lorsque le déclencheur prend son sujet au dépourvu, avec curiosité mais pudeur.
Cyril Ruchet est enseignant et auteur photographe autodidacte, puisant son inspiration dans une antériorité de pratiques éminentes, comme Joel Meyerowitz, Vivian Maier ou encore Henri Cartier-Bresson. À l’occasion des apéros-confs qui lui sont consacrés, il reviendra sur ce qui l’a amené à placer son objectif au niveau de la rue, et comment l’architecture est autant un décor qu’un sujet dans son propos.
Image ⎔ Installation de Birgit Mollemeier à l’école de Condé, résultat d’un workshop avec les étudiants.
De rencontres en visites, d’expositions en conférences, notre Maison de l’architecture de Lorraine accueille un public hétérogène de fidèles et de curieux. Dans cet espace chamarré, nous tentons d’expliquer notre vocation et nos actions, leur richesse et leurs enseignements. À travers vous, nous savons que ce que nous faisons atteint son public et nous vous en remercions.
Pour mieux comprendre cette interaction qui nous lie, nous aimerions connaître votre vision de notre association : ce qu’elle fait, ce qu’elle transmet, ce qu’elle inspire. Nous vous invitons donc à prendre 5 mn pour compléter le questionnaire en lien ci-dessous : il nous aidera à valoriser ce qui pour vous compte le plus dans notre démarche. Merci beaucoup !
La Maison de l’architecture de Lorraine et le Muséum-Aquarium de Nancy coproduisent une œuvre in situ qui occupera une partie du jardin Dominique-Alexandre Godron d’avril à novembre 2023. Dossier disponible en PDF ici.
Image ⎔ Le Jardin Dominique-Alexandre Godron, ancien jardin botanique, situé derrière le Muséum-Aquarium de Nancy sorti de terre par les frères André.
Le Muséum-Aquarium de Nancy (MAN), service de la Métropole du Grand Nancy est un établissement de culture scientifique et technique qui a notamment pour missions de proposer des actions de médiation au large public en lien avec ses collections et ses expositions sur des thématiques art et sciences. La programmation culturelle développée est aussi l’occasion de valoriser les pratiques artistiques et culturelles diverses en lien avec les autres établissements culturels présents sur le territoire de la Métropole du Grand Nancy. De plus, une attention particulière est donnée au public étudiant, en cohérence avec la convention qui unit la Métropole du Grand Nancy et l’Université de Lorraine au sujet du développement de ses trois établissements de culture scientifique et technique.
La Maison de l’architecture de Lorraine est une association à but non lucratif, créée en 2006 sous l’impulsion du ministère de la Culture et du Conseil régional de l’ordre des architectes de Lorraine. Elle est reconnue d’intérêt général à vocation culturelle depuis 2015. Pour répondre à sa mission de diffusion de la culture architecturale auprès de tous les publics, la Maison de l’architecture de Lorraine développe une programmation culturelle annuelle, organisée autour d’événements variés et accessibles au grand public : conférences, expositions temporaires, ateliers, festival du film d’architecture…
Le Muséum-Aquarium et la Maison de l’architecture de Lorraine collaborent pour concevoir une exposition jeune public autour de la thématique de l’habitat des animaux. Cette exposition mettra en avant les différents habitats animaliers qui peuplent l’Europe. Constructeurs, bâtisseurs… Nous dévoilerons leurs structures en sous-sol, sur terre et dans les airs : terrier du blaireau ou de la marmotte, fourmillière, etc. La tranche d’âge ciblée est 6-9 ans. Cette exposition mettra en lien le vocabulaire architectural et les spécificités de construction des animaux.
Le projet sera une création in situ qui devra dialoguer avec le jardin Godron et l’exposition temporaire. La création devra résister aux intempéries et respecter l’intégrité du jardin. Les matériaux utilisés pour l’œuvre seront issus du ré-emploi, l’association Re-mise (www.re-mise.fr) mettra à disposition des structures bois, des menuiseries, des tasseaux, etc. Une visite en amont permettra de réserver les matériaux dans les locaux de Re-mise.
Notre volonté est de laisser une liberté de création pour la conception d’une œuvre au sein de l’espace du jardin Godron.
Budget
Le budget total sur ce projet est de 3 500 € TTC.
Ce budget inclut les frais de production de l’œuvre, les honoraires artistiques (incluant les éventuelles cessions de droits) et les frais divers (transport de matériel).
L’artiste devra être en mesure de produire une facture pour pouvoir candidater au projet et pourra demander le versement d’un ou plusieurs acomptes sur présentation de facture. Les frais de transports et hébergement seront remboursés sur présentation de facture.
Il faudra faire preuve d’autonomie sur la conception.
Engagements
L’artiste devra s’engager à présenter le résultat de son travail. Il devra être présent lors du montage, du démontage de l’installation, du vernissage. Il n’y aura pas de visite organisée, la visite du site sera fortement recommandée.
Critères de sélection
La sélection du projet sera effectuée par les membres du bureau de la Maison de l’architecture de Lorraine et la Métropole du Grand Nancy (pôle muséal), du service écologie et nature de la Ville de Nancy selon les critères suivants : • Cohérence avec les objectifs de la Maison de l’architecture et du Muséum-Aquarium de Nancy en termes de médiation autour de l’architecture et des données scientifiques à destination d’un jeune public (6-9 ans) • Cohérence en termes de mise en relation de l’œuvre avec le site du jardin Dominique-Alexandre Godron. • Faisabilité technique et respect de l’enveloppe budgétaire. • Utilisation de matériaux de rencontre / de réemploi qui devront rentrer dans une logique d’architecture frugale.
Calendrier
• Clôture de l’appel à projet vendredi 10 février 2023 • Sélection de l’artiste mi-février 2023 • Exposition du 15 avril au 19 novembre 2023 • Démontage à partir du 20 novembre 2023
Candidature
Les candidats devront faire parvenir les éléments ci-dessous au plus tard le vendredi 10 février 2023, par e-mail à contact@maisondelarchi-lorraine.com : • CV artistique de l’artiste ou du collectif • Lettre d’intention présentant la démarche envisagée en relation avec les objectifs de la Maison de l’architecture de Lorraine et le Muséum-Aquarium de Nancy. Attention : A4 recto/verso maxi
Le lieu
Le jardin Dominique-Alexandre Godron est accolé au Muséum-Aquarium. Il s’agit d’un site inscrit.
Situé à quelques pas de la place Stanislas et derrière le Muséum-Aquarium, le jardin Dominique-Alexandre Godron abrite de nombreuses espèces admirables. Fondé par Stanislas en 1758, c’est le premier jardin botanique de Nancy. Il a conservé sa vocation botanique jusqu’en 1993, date à laquelle les collections ont été déplacées vers un autre site plus vaste de l’agglomération : l’actuel Jardin Botanique Jean-Marie Pelt. Maintenant, le jardin, à vocation pédagogique, a l’ambition de montrer au public des collections horticoles de plantes étiquetées, destinées à l’ornement floral des jardins. Il porte le nom du célèbre médecin botaniste, Dominique-Alexandre Godron. Ce dernier a été le directeur de ce jardin dans la seconde moitié du XXe siècle. Parmi les 61 arbres de ce jardin, vous pourrez notamment admirer un oranger des osages, un hêtre tortillard, un arbre aux quarante écus (dont les feuilles ont inspiré certains des artistes de l’École de Nancy), un tulipier de Virginie ou encore un grand noyer d’Amérique. En 2010, ce site s’est vu attribuer le Label « Jardin remarquable », pour sa composition, son intégration paysagère, la présence d’éléments remarquables et son intérêt botanique. Puis en octobre 2014, il est également devenu l’un des trois « Ensembles arborés remarquables » au plan national.
Notre Maison de l’architecture est une association d’intérêt public : ses actions sont tournées vers chaque personne qui souhaite recevoir nos actions culturelles, de rencontres en projections, d’expositions en visites… Animé•es par un esprit collectif, nous recevons aussi en retour, à travers le soutien des bénévoles et des adhérents : qu’il s’agisse de temps ou d’argent, chaque geste est un étai supplémentaire pour consolider notre démarche. Cette année encore, nous relevons le défi d’une programmation toujours plus riche et participative, et nous avons besoin de vous !
Image ⎔ Solène Kuntz (artiste), Laëtitia Cautero (maîtresse de conférence) et les étudiants de M1 de l’école d’architecture de Nancy, devant la vitrophanie qu’ils ont imaginée et collée sur les hautes fenêtres de la salle Raugraff. Une initiative collective qui a ravi le public de notre 8e festival du film d’architecture en novembre dernier !
Comment nous soutenir ?
Par l’adhésion ◦ Depuis la plateforme Helloasso ou en remplissant et nous retournant le bulletin PDF en lien ci-dessous. Les adhésions sont déductibles des impôts à hauteur de 60% ! Chaque adhérent est invité à participer à la vie de l’association en prenant part à ses assemblées générales. Nous y présentons nos actions, et débattons des orientations de la structure.
Par le bénévolat ◦ Notre équipe planche sur sa programmation, mais est prête à recevoir toutes les idées susceptibles de l’augmenter. Ponctuellement ou régulièrement, avec ou sans proposition, n’hésitez pas à nous contacter pour parler de vos envies de contribuer !
Publication tirée de l’exposition éponyme, ce catalogue est également un objet éditorial à part entière. S’appuyant sur les splendides volumes en PPMA, clous, fil ou peinture rouge imaginés par Marie-Amélie Raucourt et Emma Schwarb, les photographies de Ludmilla Cerveny illustrent avec sobriété dix extraits des Villes invisibles d’Italo Calvino.
Exposition tenue au CCAM durant le festival du film d’architecture 2016, Revoir les villes questionnait le rapport de la fiction au réel en interprétant, sous forme de maquettes sensibles, dix villes imaginaires extraites de la célèbre œuvre littéraire d’Italo Calvino. Le présent ouvrage est le prolongement de cette exposition, son explication de texte autant que son illustration. Il est en vente sur commande via la plateforme Achetez Grand Nancy, ou en prenant contact avec notre MA : communication@maisondelarchir-lorraine.com
Co-production : Maison de l’architecture de Lorraine et CCAM Crédits : conception graphique de Philippe Tytgat, photographies de Ludmilla Cerveny Extraits tirés de l’ouvrage Les Villes invisibles par Italo Calvino, Paris : Éditions Gallimard, traduit de l’italien par Jean Thibaudeau, 2013
Si la photographie et l’architecture se promènent parfois dans les mêmes espaces d’expression, c’est pour leur capacité à apparaître en symétrie l’une de l’autre. La première est souvent perçue comme la sublimation de la seconde parce qu’elle en est un regard, une vision distanciée mais esthétique, un miroir sensible. Ce n’est que par des assemblages de ces regards que l’architecture se révèle dans son entièreté, avec son volume, mais aussi son sens propre.
De son expertise en CAUE, Julian Pierre s’attache à comprendre cette vision globale de l’architecture, d’un bâtiment ou d’une écologie. Et de son expérience artistique, sous les casquettes de l’enseignant à l’ESAL ou du photographe, il retire une réflexion sur ces regards portés au premier des arts, et comment les assembler, et comment exposer, puisqu’il l’a fait, les interactions que dissimule leur symétrie.
