Notre Maison de l’architecture de Lorraine, membre du CA de l’association LoRA, relaie le communiqué de presse d’une structure en péril, et met en garde contre les dangers d’un assèchement des ressources en direction des acteurs qui ont contribué à tresser une trame culturelle riche et participative en Lorraine.
La mise en sommeil de ce qui fut un réseau actif, avec ses évènements convergents (Numéro, son salon de l’édition), ses parcours décloisonnants (les bus de l’art contemporain), ses expositions défricheuses (Zone du dehors), ses médiations et son agenda, est le signe d’un effilochage du tissu culturel régional. Au titre de l’association comme à titre personnel, nous choisissons de signer la pétition et de soutenir LoRA.
Professeur émérite à l’Ensa Nancy, chercheur au Laboratoire d’histoire de l’architecture contemporaine (LHAC), Joseph Abram fête cette année ses 70 ans. Pour l’occasion, et sous la direction d’Ana Bela de Araujo, Émeline Curien, Pierre Maurer et Karine Thilleul, une soixantaine de textes ont été rassemblés dans un ouvrage-hommage récemment paru aux éditions Jean-Michel Place.
Chercheurs, architectes, anciens élèves et amis se sont prêtés au jeu de l’anecdote pour illustrer la carrière du spécialiste d’Auguste Perret et lui dédier leur temps et leur mémoire dans un recueil de “mélanges” qui revisite les fondements de l’architecture contemporaine.
Couverture : institut de zoologie, Jacques et Michel André, Nancy, 1932-1933. Photographe anonyme.
Caroline Bauer, architecte, maître de conférence et chercheuse, est l’autrice d’un récent et exhaustif ouvrage sur les célèbres frères nancéiens.
Architectes et ingénieurs, Jacques et Michel André incarnent la réussite professionnelle. Issus d’une dynastie d’architectes nancéiens, ils dépassent la sphère locale pour engager une pratique reconnue à l’international. Premiers collaborateurs de Jean Prouvé dans les années 1930, les frères André inscrivent leur production dans une recherche d’innovation. Celle-ci s’incarne dans la construction de l’Institut de zoologie, première mise en œuvre des procédés de Frank Lloyd Wright en France, et se poursuit dans de multiples programmes, s’étendant des musées aux complexes industriels, des bureaux de poste aux banques, des écoles aux colonies de vacances. À travers le parcours de ces deux frères, cet ouvrage permet d’éclairer des épisodes clés de l’architecture française et dessine l’évolution du métier d’architecte au XXe siècle.
Pour la deuxième édition de son festival de construction et d’expérimentation architecturale, l’association L’Écho du marteau a lancé au printemps un appel à projets pour « construire, le temps d’une semaine, sans outil électrique et avec des matériaux locaux, des installations qui s’intégreront au paysage de la colline. »
Du 6 au 12 août, les cabanes se construiront dans les environs de Vaudémont. Disséminés à travers la colline de Sion, les chantiers participatifs seront ouverts à tous, et le week-end des 13 et 14 août, les festivités permettront de découvrir les travaux accomplis et de profiter de concerts et performances.
Porté par le ministère de la Culture depuis 2004, le Grand Prix national de l’architecture (GPNA), récompense une agence d’architecture implantée sur le territoire national pour l’ensemble de son œuvre construite, son apport à la discipline architecturale contemporaine et sa capacité à la diffuser.
L’édition 2022 du Grand Prix national de l’architecture s’adapte à la mutation de la profession d’architecte et récompensera une agence d’architecture plutôt qu’un architecte intuitu personae, en veillant à introduire plus de parité dans la sélection des nominés.
Les architectes, les maîtres d’ouvrage, les journalistes spécialisés sont invités à contribuer à l’identification d’agences d’architecture susceptibles, selon eux, de recevoir ce prix en proposant, via une plateforme dédiée, trois noms d’agences d’architecture dont l’une au moins doit compter a minima une femme architecte parmi ses dirigeants.
L’ensemble des propositions ainsi recueillies sera examiné par un jury qui se réunira en septembre 2022 pour choisir entre 4 et 6 nominés parmi celles-ci. Le jury auditionnera les nominés en octobre 2022. Le ministre de la Culture procèdera à la proclamation du lauréat le 13 octobre 2022 en ouverture des Journées nationales de l’Architecture (JNA) à la Cité de l’architecture et du patrimoine.
À travers ce prix et par l’ensemble de la politique menée en faveur de l’architecture, le ministère de la Culture entend affirmer la place de l’architecture au sein de la société et mettre en valeur l’action des architectes, leur création, la recherche architecturale et urbaine et l’enseignement en architecture.
Affiches et cartes 2022 de la Maison de l’architecture de Lorraine
Conçues par Philippe Tytgat, ces illustrations fines et colorées mettent en valeur cinq nouveaux édifices emblématiques du patrimoine architectural lorrain et sont à la vente sur demande ou via https://bit.ly/3m7Ni2O.
La tour de séchage de Metz, réalisée par Georges-Henri Pingusson, Louis-Jean Marie, Louis Pitet & Robert Ochs entre 1961 et 1978 ☶ Affiche https://bit.ly/3m7Ni2O ☲ Carte https://bit.ly/3PRTREa
À proximité de la dernière tourbière de Meurthe-et-Moselle, qui protège une biodiversité spécifique et dense, a été conçu et monté l’abri de Bertrichamp, qui protège promeneurs et classes vertes. Assemblé avec l’aide d’ouvriers municipaux et de bénévoles du village, ce préau présente une conception inventive, frugale et durable dont la planche est l’élément fédérateur.
Christophe Aubertin, du collectif d’architectes studiolada et à l’origine du projet, sera au Royal Royal le mardi 7 juin pour expliquer le modèle de conception vertueux qui a permis à l’abri de sortir de sa pinède.
Les affiches de la MA Chaque année, la Maison de l’architecture de Lorraine invite l’illustrateur et designer graphique Philippe Tytgat à interpréter une sélection d’édifices lorrains emblématiques. Des affiches et cartes de la tour Marcel-Brot seront en vente à l’occasion de l’apéro-conf.
Installation de Birgit Mollemeier du 14 mai au 3 juin École de Condé, Nancy
☴ du 14 mai au 3 juin ☱ chapelle et jardin de l’école de Condé, 64 rue Marquette à Nancy ☵ entrée libre aux horaires de l’école, et les week-ends de 14h à 19h
Les différentes matières expérimentées par Birgit Mollemeier sont autant de conducteurs à ses questions autour de l’individu et de ses perceptions. À travers ses sculptures en acier, terre, verre, résine, bois ou tissu, elle offre un volume à ses questionnements sur l’espace, aussi bien géographique qu’entendu comme structure sociale.
Pendant une semaine, les étudiants ont assisté l’artiste dans la mise en tension de ses matériaux : tissu et bois. Avec ex)tensions, les tuteurs arc-boutent des structures diaphanes et légères accolées aux façades du lieu comme les boutures organiques d’un germe provenant de l’extérieur. Et dans le jardin qui surplombe Nancy, un imposant volume cotonneux se laisse pénétrer, agit comme un filtre entre les perceptions interne et externe. Le tout se livre comme autant de pistes de réflexion sur la perméabilité des transitions entre force et fragilité, agitation et calme, intra et extra.
Cette œuvre produite par la Maison de l’architecture de Lorraine et l’école de Condé est en libre accès aux horaires d’ouverture de l’école, et de 14h à 19h les week-ends.
Sur une invitation de notre partenaire Nancy Jazz Pulsations, la Maison de l’architecture de Lorraine a proposé aux Ateliers Virgules d’imaginer et tenir un atelier créatif pendant le Nancy Jazz Kraft.
Le samedi 21 et le dimanche 22 mai, de 14h à 16h30, petits et grands pourront s’équiper de marqueurs peinture Posca pour contribuer à une fresque participative. Inspirés par le thème de l’affiche de l’année, ils seront invités à créer des espaces de vie, de rêve, de possibles.
Délivrés des pesanteurs, expérimentons et voyageons dans nos imaginaires !
☲ conférences, ateliers, visites ☴ 21 et 22 mai ☷ médiathèque Jean-Falala, Reims ☵ event FB : https://fb.me/e/1HDsoBPrJ
Chaque année, les trois Maisons de l’architecture du Grand Est font converger leurs appétences et compétences pour sensibiliser un large public aux projets modernes et contemporains d’un pays européen.
Imprégnée d’une histoire de l’architecture riche et séculaire, l’Italie continue à s’inscrire dans une dynamique d’innovation et d’anticipation sensible aux enjeux de l’écologie humaine. De Rome à Trévise, d’Italie en Australie, les trois cabinets invités sont autant acteurs que témoins d’une avant-garde du bâti consciente et audacieuse.
Les 21 et 22 mai prochains, la ville de Reims servira de forum aux échanges techniques, culturels et humains sur les projets référencés par les architectes italiens, et permettra d’ouvrir idées et débats autour des thèmes abordés lors des conférences.
Le dimanche matin, une balade urbaine passant par les promenades et le centre-ville jusqu’aux Halles du Boulingrin permettra d’admirer l’urbanisme rémois, avec une option dégustation de champagne en fin de balade. Inscription Weezevent
Ateliers
En parallèle des conférences, des ateliers sont proposés le samedi :
14h30 à 16h30 • Atelier croquis d’architecture, découverte de l’architecture du quartier RDV dans le hall de la médiathèque Inscription Weezevent
Les architectes italiens
Labics (Rome)
Basé à Rome, Labics est un cabinet d’architecture et d’urbanisme fondé en 2002 par Maria Claudia Clemente et Francesco Isidori. Le nom du bureau, Labics, exprime le concept d’un laboratoire, un terrain d’essai pour des idées avancées. Combinant l’approche théorique à la recherche appliquée, le champ du bureau s’étend de la petite échelle intérieure à l’échelle des masterplans urbains, en passant par les différentes échelles et complexités du projet.
Depuis sa création en 2010, le cabinet a développé de nombreux projets, parmi lesquels Magic Carpet (deuxième prix à Europan 10 à Montreux, en Suisse), Kulturbaum (lauréat du concours international pour la nouvelle bibliothèque municipale de Bressanone, en Italie), Chapeau (lauréat du concours international pour la construction d’un centre sportif et la rénovation d’une salle de spectacles aux Bois, en Suisse) et Wunderkammer (lauréat du concours international pour une nouvelle école de musique à Bressanone, en Italie).
L’ambition du cabinet est de faire de l’urbanisme et de l’architecture une activité simple, durable, organique, précise et nécessaire, en essayant d’entretenir avec la tradition une relation dialogique plutôt que soumise. Ils comprennent un projet comme une opportunité de réinterpréter un espace et un lieu.
Fondé en 2001 par Matteo Monteduro, Emiliano Roia et Andrea Quagliola, MORQ est un cabinet unique, à la fois international et local, basé en Italie et en Australie. Ses travaux, qui vont des espaces résidentiels et commerciaux à petite échelle aux plans paysagers et urbains de grande envergure, ont reçu de nombreux prix et ont fait l’objet de nombreuses publications internationales. Les partenaires fondateurs sont également des universitaires engagés et contribuent régulièrement à des conférences et expositions sur le design.
« Nous nous consacrons à la fabrication de l’architecture : des espaces significatifs dans des bâtiments simples et réfléchis. En dialogue avec les conditions existantes, qu’elles soient naturelles ou construites, nous considérons les contraintes comme un point de départ pour notre conception, plutôt que comme des obstacles à notre créativité. Nous aimons les espaces qui sont à la fois intimes et ouverts, qui s’engagent avec des nuances de lumière naturelle, qui changent au cours de la journée et qui sont activés par les qualités émotives et sensorielles des matériaux. »