Chez nos amis : exposition « Architectures proches, pour une culture de la conception »

Chez nos amis ! Exposition « ARCHITECTURES PROCHES, POUR UNE CULTURE DE LA CONCEPTION »
cartignies-canonica 1 cartignies-canonica 2
AGENCE CARTIGNIES-CANONICA
Cité Radieuse le Corbusier à Briey
 
Commissaire de l’exposition : Karine Thilleul
17 octobre – 31 décembre 2015    
[expand title= »Lire la suite… »]

Entrer dans le processus de conception d’une agence d’architecture, pénétrer au cœur des logiques dont se nourrit le projet, évaluer la complexité du travail de l’architecte : tels sont les enjeux de cette exposition, qui propose une rétrospective sur les projets réalisés par Alain Cartignies et Marie-José Canonica.

Établis à Bruyères, dans les Vosges, depuis 1976, les deux architectes sont les auteurs de nombreuses réalisations, récompensées par des prix et publiées dans les revues spécialisées, comme l’école maternelle de Deyvillers (1986), l’IUT d’Épinal (1990), un immeuble de cinquante logements à Paris XII (1993), l’école des cadres territoriaux à Nancy (1996), la MASPA de Gy (2000), le collège de Blénod-lès-Pont-à-Mousson (2002), le restaurant universitaire de Sévenans (2005), le village de gîtes du Lac de la Plaine, dans les Vosges (2009), ou tout récemment la Maison de La Bresse (2013).

Pour ces deux architectes, le travail de conception se doit avant tout de révéler les potentialités du site dans lequel le projet se positionne, tout en tenant compte de ses contraintes afin de les transformer en forces. La question de la distance, de la différenciation, du juste écart entre les éléments est donc essentielle, et s’incarne dans le jeu entre les échelles, dans les relations de proximité, en une tentative de renouvellement de la culture de la conception, comme ils l’expliquent eux-mêmes :

« Si l’objet architectural est dépendant d’un savoir constitué, d’un « déjà-là », s’il semble condenser des connaissances, le projet, lui, met en action des connaissances et des enjeux  toujours réévalués. Lorsque nous décidons, traçons, construisons, nous alternons sans fin entre le « pourquoi » et le « comment ». Par la superposition des calques, la redite ou la relecture, s’affine la relation entre le projet et l’objet architectural. Cependant, il ne s’agit pas là d’une progression linéaire, mais plutôt d’allers-retours, de calages ou d’ajustements entre valeurs contextuelles, d’usages et constructives. »

Prendre en compte les complexités du contexte, penser le rapport entre projet et objet construit, permettre aux différentes valeurs – d’usage ou constructives – de coexister, sont des processus aux étapes multiples. Les expliciter permet d’avoir un regard juste sur le travail des architectes.

Karine Thilleul – Commissaire de l’exposition [/expand]

Ce contenu a été publié dans Amis. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.